Objectif : L’objectif était d’apporter une mise à jour des données épidémiologiques, évaluer la prise en charge de ces envenimations et faire ressortir les facteurs pronostiques de ces affections dans notre contexte.
Patients et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective transversale allant du 01 Février 2019 au 31 Janvier 2020, ont été inclus à l’étude tous patients admis au service d’accueil des urgences du CHU Gabriel TOURE de Bamako pour envenimation par morsure de serpent. Les caractéristiques démographiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques ont été relevées sur une fiche d’exploitation préalablement établie. Les données ont été saisies sur WORD 2013 et analysées sur SPSS 21.
Résultats : 126 cas d’envenimations ont été inclus à l’étude. L’âge moyen des patients était de 25 ans ; le sexe masculin représentait 63,5% des cas. La période hivernale était la période de prédilection des morsures. Le délai de consultation était > 72H dans 40,5%. Un syndrome hémorragique était présent dans 77% des cas. L’hémopéritoine de grande abondance, l’hémorragie intracrânienne, les fausses couches et l’insuffisance rénale étaient les principales complications rencontrées. Nous avons enregistré une mortalité de 10%.
Conclusion : Des progrès ont été observés quant à l’approvisionnement en SAV au Mali depuis 2016. Au Mali, l’incidence et la gravité de cette pathologie restent encore mal connues. Les études réalisées sur ce sujet sont rares et se limitent à quelques centres hospitaliers. Une meilleure évaluation de l’incidence et de la morbidité est pourtant indispensable pour améliorer la prise en charge.
30/11/2021
Source
Abstract
@2021 Médecine Intensive Réanimation