Fiches techniques

Texte

Le Comité Editorial vous propose des fiches techniques simplifiées. Elles ont un intérêt purement indicatif et ne doivent pas se substituer aux protocoles en vigueur dans votre service.

Avertissement concernant ces fiches techniques

La SRLF encourage le développement de procédures écrites dans les services de réanimation et le Comité Editorial souhaite dynamiser cette activité. Après avoir diffusé quelques exemples sur notre site Web en 1999, le Comité Editorial de la SRLF a pensé que le nouveau site Web serait le support adapté pour relancé cette activité.

Le site Web n’est qu’un support, et la SRLF ne joue que le rôle de propriétaire du support : elle n’est pas responsable de l’utilisation de ces fiches, qui sont conçues pour montrer ce qui se fait dans d’autres services. En effet, la meilleure procédure de prise en charge d’un patient n’est pas toujours la même d’un service à l’autre, notamment du fait de différences de structures, d’équipements, voire de culture. Ceci est d’autant plus vrai qu’un bon nombre de détails pratiques de la prise en charge de tous les jours n’a jamais été étudié scientifiquement et repose sur le bon sens ou des expériences ponctuelles. Dans ces cas, il est aussi important que dans les domaines où existent des faits prouvés, de suivre une procédure réfléchie et standardisée à l’échelon local. Une fiche ne peut donc pas prétendre exposer la vérité universelle sur un sujet donné.

Texte

Définition

Pose d’un cathéter dans une veine périphérique dans le but de perfuser des médicaments ou des solutés de perfusion

Personnes autorisées

  • IDE (décret de compétence)
  • Médecin

Objectifs

  • Limiter les infections sur cathéter périphérique
  • Un respect des conditions d’asepsie lors de la pose, de la manipulation et du retrait de la VVP permet de minimiser les risques d’infections

Indication

Sur prescription médicale

Matériel

  • Gants non stériles
  • Protection à installer sous le membre à ponctionner
  • Garrot
  • Plateau de soin ou champ stérile
  • Compresses stériles
  • Cathéter périphérique de taille adaptée à l’indication et au patient
  • Seringue
  • Sérum physiologique
  • Prolongateur avec robinet 3 voies
  • Désinfection en 5 temps : gamme bétadinée ou autre
  • Pansement transparent semi perméable

Déroulement du soin

  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Préparer le matériel sur un plateau ou un champ stérile
  • Purger le prolongateur
  • Désinfection en 5 temps de la zone à ponctionner
  • Installer le garrot
  • Introduire le cathéter dans la veine
  • Dès le retour veineux, retirer progressivement le mandrin en continuant à introduire le cathéter
  • Retirer le garrot
  • Retirer le mandrin et adapter le prolongateur
  • Fermer avec un pansement occlusif transparent semi-perméable
  • Vérifier la perméabilité du cathéter en injectant doucement du sérum physiologique ; vérifier le retour veineux
  • Fermer le robinet en pression positive
  • Eliminer les déchets
  • Réinstaller le patient

Recommandations

  • En cas de pilosité importante, il est parfois nécessaire de dépiler la zone à ponctionner : préférer la tonte ; ne pas raser (risque de micro lésions augmentant le risque d’infection)
  • Ne pas insérer de cathéter sur un bras porteur d’une fistule artério-veineuse, sur un membre hémiplégique, proche d’une plaie ou de lésions cutanées

Surveillance

  • Il s’agit de repérer précocement des signes d’extravasation, d’inflammation ou d’infection : à chaque surveillance du patient
  • Surveiller l’apparition de signes d’inflammation au point de ponction et sur le trajet de la veine : rougeur, chaleur, douleur, oedème
  • Vérifier que le pansement est bien occlusif ; le refaire si ce n’est pas le cas
  • Les robinets doivent être manipulés avec des compresses imbibées d’antiseptique
  • Changer les bouchons à chaque manipulation
  • La VVP doit être changée toutes les 96 heures au maximum
  • Une VVP posée dans le cadre de l’urgence (SAMU) doit être retirée dès que possible

Informations générales, remarques

  • Noter le soin dans le dossier du patient : pose, taille du cathéter, antisepsie réalisée
  • Noter les surveillances réalisées

Rédaction : E. BERTHOLET1 et S. DÉRES2

1. CHU de Lyon – HFME – Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Introduction d’une sonde dans la trachée afin d’assurer une ventilation mécanique efficace

Personnes autorisées

  • Médecin, IADE
  • IDE (décret de compétence) : participation au geste, soin en collaboration
  • 3 personnes sont nécessaires :
    • 1 médecin opérateur
    • 1 IDE chargée de l’injection des médicaments de sédation et d’assurer la surveillance des paramètres hémodynamiques et ventilatoires
    • 1 IDE chargée de l’aspiration des sécrétions

Objectifs

Sécuriser le geste et augmenter l’efficacité de tous

Indications

  • Défaillance respiratoire, défaillance neurologique, défaillance multiviscérale.
  • En période préopératoire

Matériel

  • Habillage de l’opérateur : masque, lunettes (ou masque à visière), gants stériles ou non selon protocole du service
  • Habillage des aides : masque, gants non stériles
  • Matériel d’intubation :
    • Lame de laryngoscope adaptée (droite ou courbe)
    • Manche de laryngoscope
    • Pince de Magyll
    • Sonde d’intubation trachéale (SIT) adaptée à la taille du patient et à l’objectif de ventilation
  • Ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU) branché sur l’oxygène et masque adapté selon protocole du service
  • Stéthoscope, capteur de CO2 expiré selon protocole du service
  • Système d’aspiration fonctionnel et sonde adaptée
  • Canule de Guédel si intubation orale
  • Respirateur branché et testé ; réchauffeur fonctionnel ou filtre d’humidification
  • Manomètre si sonde à ballonnet
  • Système de maintien de la sonde : lacette ou adhésif
  • Seringue
  • Raccord annelé
  • Spray lubrifiant si nécessaire

Déroulement du soin

  • Avant l’intubation
    • Vider l’estomac
    • Préparer les médicaments pour la sédation selon la prescription médicale
    • Installer le patient en décubitus dorsal strict avec un accès facilité à la tête
    • Le médecin vérifie le ballonnet de la SIT et la lubrifie si nécessaire
  • Pendant l’intubation
    • Surveillance des constantes hémodynamiques et respiratoires
  • Après l’intubation
    • Fixer la sonde
    • Gonfler le ballonnet
    • Poser une sonde gastrique
    • Effectuer une radio pulmonaire de contrôle

Surveillance

  • S’assurer du maintien en place de la SIT
  • Changer le système de fixation au moins une fois par jour, et plus si besoin
  • Vérifier plusieurs fois par jour la pression du ballonnet interne de la SIT

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin ainsi que le repère de la SIT (en cm)

 


Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Ablation de la sonde d’intubation
Sur prescription médicale

Personnes autorisées

  • Médecin
  • IDE (décret de compétence) : participation au geste, soin en collaboration
  • Kinésithérapeute

Objectif / Indication

  • Permettre au patient de reprendre une ventilation autonome

Matériel

  • Habillage de l’opérateur : masque, lunettes (ou masque à visière), gants non stériles
  • Ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU) branché sur l’oxygène selon protocole du service, et masque adapté
  • Système d’aspiration fonctionnel et sonde adaptée
  • Manomètre si sonde à ballonnet
  • Système d’humification et/ou d’oxygénothérapie
  • Prévoir à disposition le matériel d’intubation et d’urgence

Déroulement du soin

  • Avant l’extubation
    • Patient à jeun : arrêt de l’alimentation entérale selon le protocole du service
    • S’assurer de l’arrêt des sédations
    • Installer le patient en proclive
    • Réaliser une aspiration des sécrétions trachéales si nécessaire
    • Dégonfler le ballonnet
    • Enlever le système de fixation
    • Retirer doucement la sonde d’intubation
  • Après l’extubation
    • Mettre en place le matériel d’humidification ou d’oxygénothérapie selon les besoins et la tolérance du patient (prescription médicale)
    • Réaliser un aérosol (prescription médicale) selon protocole du service
    • Réinstaller le patient

Surveillance

  • Surveillance clinique du patient : signes de lutte ou gêne respiratoire, désaturation, surveillance neurologique

 

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Introduction d’une sonde d’aspiration dans la trachée par une canule de trachéotomie ou par une sonde d’intubation

Personnes autorisées

  • Médecin
  • IDE (décret de compétence)
  • Kinésithérapeute

Objectifs

  • maintenir la liberté des voies aériennes supérieures
  • drainer les sécrétions bronchiques
  • prévenir l’infection et l’encombrement broncho-pulmonaire

Indications

  • Hypersécrétion bronchique
  • Obstruction des voies aériennes
  • Toux, patient désadapté du respirateur
  • Agitation, désaturation

Le geste doit être efficace, aseptique et bref. La fréquence de l’aspiration doit être adaptée aux besoins du patient

Matériel

  • habillage de l’opérateur : masque, lunettes (ou masque à visière) gants stériles ou non selon les sondes utilisées et le protocole du service
  • source de vide (dépression de 80 à 200 millibars)
  • bocal d’aspiration hermétique pour recueil de sécrétions
  • tuyau d’aspiration et Stop Vide® à patient unique
  • sonde d’aspiration stérile longue pour la sonde d’intubation (SIT), courte pour la trachétomie
  • système de rinçage de la ligne d’aspiration (solution antiseptique)
  • sérum physiologique en monodose
  • spray lubrifiant

Déroulement du soin

  • se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • vérifier le bon fonctionnement du système d’aspiration
  • connecter la sonde d’aspiration au Stop Vide®
  • si besoin, humidifier la SIT avec du sérum physiologique
  • si nécessaire, appliquer du spray lubrifiant sur la sonde d’aspiration
  • déconnecter les tuyaux du respirateur de la SIT ou de la canule de trachéotomie
  • introduire stérilement la sonde en descendant doucement sans aspirer jusqu’au carrefour des voies bronchiques ; si toux ou butée, il est impératif de retirer la sonde d’aspiration de 1 cm avant de commencer à aspirer

UNE ASPIRATION TRAUMATIQUE EST A L’ORIGINE DE GRANULOMES IMPORTANTS AU CARREFOUR DES VOIES AERIENNES

  • appuyer sur le Stop Vide® et aspirer en remontant la sonde d’aspiration en effectuant des petits mouvements de rotation (afin d’éviter l’effet ventouse et permettant ainsi l’aspiration d’air et la progression des sécrétions dans le tuyau)
  • reconnecter la SIT ou trachéotomie au tuyau du respirateur
  • effectuer une nouvelle aspiration si besoin, selon la même technique
  • jeter la sonde et les gants dans la poubelle « déchets à risque »
  • rincer le système d’aspiration

Surveillance

  • Avant le soin
    • état général du patient (coloration, tirage, sueur, agitation)
    • constantes du respirateur (pressions)
    • augmentation de la FiO2 si nécessaire
  • Pendant le soin
    • être vigilant aux bradycardies (pédiatrie)
    • surveillance de la Spo2 (si besoin augmentation de la FiO2)
    • coloration du patient (spasmes)
  • Après le soin
    • vérifier la stabilité des constantes hémodynamiques et respiratoires
    • contrôler la SpO2
    • évaluer l’état général du patient
    • vérifier la bonne ventilation
    • vérifier les constantes du respirateur (pressions, spirométrie, FiO2)

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin du patient : aspect, quantité des sécrétions

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Pose d’un cathéter radio opaque dans une veine profonde : jugulaire interne, sous-clavière, fémorale

Personnes autorisées

  • Médecin
  • Aide par IDE (décret de compétence)

Objectif

  • Administration de médicaments, solutés de perfusion, produits sanguins ou dérivés

Indications

  • Lorsque la voie orale n’est pas possible et le réseau veineux périphérique inaccessible
  • Surveillance hémodynamique : PVC, débits cardiaques (PICCO), Swann Ganz
  • Administration d’alimentation parentérale, de solutés hypertoniques ou de médicaments irritants pour l’endoveine
  • Mise en place d’une épuration extra-rénale

Matériel

  • Habillage du médecin : blouse stérile, calot, masque et gants stériles
  • Habillage de l’IDE : blouse non stérile, calot, masque
  • Habillage du patient : calot et masque si patient non intubé
  • Champ stérile
  • Champ percé stérile
  • Matériel d’anesthésie locale : Lidocaïne®, seringue, trocard et aiguille sous cutanée
  • Compresses stériles
  • Désinfection en 5 temps : gamme bétadinée ou autre selon protocole du service
  • Cathéter choisi par le médecin en fonction de l’indication : calibre, longueur, 1 ou plusieurs lumières
  • Cupule stérile
  • Sérum physiologique, seringues
  • Prolongateur, robinets 3 voies, rampes de robinets selon le protocole du service
  • Scalpel ou ciseaux stériles
  • Fil non résorbable
  • Pansement transparent semi-perméable

Déroulement du soin

  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Installer le patient en décubitus dorsal strict, tête tournée du côté opposé à la ponction (si ponction en jugulaire ou sous clavière)
  • Servir le médecin pour l’habillage stérile et la préparation de la table et du matériel
  • L’IDE réalise une pré asepsie de la zone à ponctionner en 5 temps
  • Le médecin purge les rampes et raccords nécessaires
  • Le médecin réalise une seconde asepsie et au besoin l’anesthésie locale
  • Une fois le cathéter posé, une radio de contrôle est effectuée
  • Fixation du cathéter à la peau: 1 ou plusieurs points
  • Fermer avec un pansement occlusif transparent semi-perméable
  • Eliminer les déchets
  • Réinstaller le patient

Surveillance

  • Surveillance hémodynamique et respiratoire durant tout le geste
  • Aspect du pansement
  • Reflux veineux sur les différentes voies

Informations générales, remarques

  • Noter le soin dans le dossier du patient : pose, taille, référence et numéro de lot du cathéter

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Réfection du pansement de cathéter veineux central

Personnes autorisées

  • IDE (décret de compétence)

Objectifs

  • Limiter les infections sur cathéter
  • Limiter les risques d’ablation accidentelle du cathéter

Indications

  • Délai selon protocole de service
  • Chaque fois que nécessaire si pansement non occlusif, souillé ou tâché

Matériel

  • Habillage de l’opérateur : blouse stérile ou non, calot, masque, gants non stériles (ablation du pansement) et gants stériles (asepsie et pansement)
  • Habillage de l’aide si nécessaire : blouse non stérile, calot, masque
  • Habillage du patient : calot et masque si patient non intubé
  • Compresses stériles
  • Désinfection en 5 temps : gamme bétadinée ou autre selon protocole du service
  • Pansement transparent semi-perméable

Déroulement du soin

  • Installer le patient en décubitus dorsal strict
  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Préparer le matériel avant de décoller le pansement
  • Oter le pansement sale avec des gants non stériles
  • SHA
  • Désinfection en 5 temps
  • Fermer avec un pansement occlusif transparent semi-perméable
  • Eliminer les déchets
  • Réinstaller le patient

Surveillance

  • Aspect du pansement

Informations générales, remarques

  • Noter le soin dans le dossier du patient

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Retrait d’un cathéter veineux central

Personnes autorisées

  • IDE (décret de compétence)

Indications

  • Arrêt des traitements intra veineux
  • Infection sur cathéter

Matériel

  • Habillage de l’IDE : blouse non stérile, calot, masque, gants non stériles et gants stériles
  • Habillage du patient : calot et masque si patient non intubé
  • Champ stérile
  • Compresses stériles
  • Désinfection en 5 temps : gamme bétadinée ou autre
  • 2 scalpels ou paires de ciseaux stériles (1 pour couper les fils, 1 pour couper le bout du cathéter pour envoi en bactériologie : sur prescription)
  • Pot stérile
  • Pansement sec

Déroulement du soin

  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Installer le patient en décubitus dorsal strict, tête tournée du côté opposé au cathéter ou en position Trendelenburg (décubitus dorsal, bassin plus haut que les épaules)
  • Préparer le matériel avant de décoller le pansement
  • Oter le pansement sale avec des gants non stériles
  • SHA
  • Désinfection en 5 temps
  • Couper les fils de fixation
  • Retirer le cathéter en appliquant une compresse imbibée d’antiseptique sur l’orifice
  • Effectuer une compression d’au moins une minute et un massage du point d’insertion afin de dissocier les orifices d’entrée cutanée et profond, pour contribuer à la prévention de l’embolie gazeuse
  • Fermer par un pansement sec occlusif légèrement compressif
  • Couper l’extrémité du cathéter avec la 2ème paire de ciseaux (ou scalpel), pour une mise en culture
  • Eliminer les déchets
  • Laisser le patient en décubitus dorsal strict pendant 1 heure selon protocole du service

Surveillance

  • Aspect du pansement : saignement
  • Repérer les signes d’embolie gazeuse : trouble du rythme cardiaque, dyspnée, trouble de conscience, malaise, trouble visuel

Informations générales, remarques

  • Noter le soin dans le dossier du patient : ablation, motif, mise en culture

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Un patient sous catécholamines est par définition instable
Dans ces conditions le relais de seringue présente un risque important sur le plan hémodynamique

Personnes autorisées

  • IDE (décret de compétence)
  • Médecins

Objectif

  • Limiter les risques d’instabilité hémodynamique

Indications

Les catécholamines sont administrées

  • seules
  • sur voie veineuse centrale
  • de préférence sur la voie proximale (limiter les espaces morts et éviter les bolus par d’autres médicaments)
  • au plus près du patient (connexion)
  • prévoir des robinets supplémentaires pour effectuer les changements de seringue

Anticiper le changement au moins 1 heure avant la fin de la seringue en cours

Pas de recommandation sur la technique la plus appropriée

3 techniques reconnues :

  • Relais « clic-clac »
  • Double seringue
  • Relais automatisés par pousse-seringue électrique « intelligent »

Principe

  • Préparer à l’avance les seringues nécessaires en respectant le protocole du service
  • Prévoir un nombre suffisant de pousse-seringues
  • S’assurer de la stabilité hémodynamique du patient avant de débuter le relais
  • L’infirmier doit être présent dans la chambre pendant la durée du relais, quelle que soit la technique choisie
  • Surveillance hémodynamique constante : scope, mesure de la pression artérielle (PA) continue
  • Si variation de PA de plus de 20% (hypertension ou hypotension), prévenir le médecin

Recommandations

  • Les catécholamines peuvent être administrées sur une voie veineuse périphérique (VVP) en attendant la pose d’un cathéter central, à condition que cette VVP soit fiable et réservée à cette administration
  • Si une seringue de sérum physiologique est utilisée en tant que vecteur (pour maintenir un débit suffisant), le changement de seringue doit être effectué avec les mêmes précautions

Surveillance

  • Fréquence cardiaque
  • Pression artérielle

Informations générales, remarques

  • Noter dans le dossier du patient l’heure de début et de fin du changement de seringue de catécholamines, ainsi que les variations tensionnelles observées

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Introduction d’une sonde dans la vessie par le méat urinaire (prescription médicale)

Personnes autorisées

  • Médecin
  • IDE (décret de compétence)

Objectif

  • Diminuer les facteurs de risque d’infection urinaire

Indications

  • Rétention urinaire
  • Surveillance précise de la diurèse
  • Calculs des bilans entrées-sorties

Matériel

  • Habillage de l’opérateur : masque, calot et blouse non stérile, selon les protocoles de service, gants non stériles et gants stériles
  • Habillage de l’aide : masque, gants non stériles
  • Protection type alèse non stérile
  • Savon liquide doux
  • Gants de toilette à usage unique
  • Serviette propre
  • Kit sondage urinaire comprenant des compresses stériles, 1 cupule, 1 seringue, 1 champ fendu stérile
  • Sonde urinaire adaptée à la prescription et au patient
  • Xylocaïne® stérile gel
  • 1 ampoule d’eau distillée
  • Antiseptique (gamme Bétadine® ou Dakin®)
  • Sac collecteur adapté stérile (avec ou sans compartiment de diurèse horaire)

Déroulement du soin

  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Mettre masque, calot, gants non stériles
  • Installer le patient sur une protection non stérile (+/- sur un bassin pour les femmes)
  • Procéder à une toilette génitale
  • Préparer le matériel sur le champ stérile
  • SHA
  • Mettre les gants stériles
  • Vérifier l’étanchéité du ballonnet de la sonde (injecter et retirer la quantité d’eau notée sur la sonde)
  • Connecter la sonde au sac de recueil
  • Lubrifier la sonde avec la Xylocaïne® gel
  • Réaliser une petite toilette antiseptique
  • Introduire la sonde dans le méat urinaire :
    • Pour la femme : pousser doucement la sonde d’environ 5 cm, jusqu’à l’écoulement d’urines
    • Pour l’homme : tenir la verge verticalement, pousser la sonde juqu’à sentir une légère résistance, puis la maintenir horizontalement, en poussant la sonde d’environ 20cm, jusqu’au retour d’urines. NE JAMAIS FORCER
  • Gonfler le ballonnet
  • Retirer la sonde jusqu’à ce qu’elle bute sur le col vésical
  • Fixer la sonde :
    • Sur la cuisse pour la femme
    • Sur le ventre pour l’homme
  • Réinstaller le patient

Recommandations

  • Ne jamais forcer : risque de faux trajet et de lésion de l’urètre
  • Le premier sondage chez l’homme doit être réalisé par un médecin
  • Ne jamais ouvrir le système clos. Des sites de prélèvement sont prévus sur le sac collecteur : au plus près de la sonde pour réaliser des Examens Cyto Bactériologiques des Urines (ECBU)
  • Pas de changement systématique de la sonde : uniquement si problème (sonde bouchée, fuites importantes,…)
  • Maintenir le sac en proclive par rapport au patient
  • Pour gonfler le ballonnet, utiliser de l’eau distillée et non du sérum physiologique (risque de cristallisation empêchant de le dégonfler)

Surveillance

  • S’assurer de la solidité du système clos
  • Surveiller la quantité et la qualité des urines recueillies

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin : pose, taille de la sonde

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Définition

Soin de bouche effectué lorsque le patient ne peut pas le réaliser seul (patient intubé, comateux)

Personnes autorisées

  • IDE (décret de compétence) : rôle propre si soin de confort, sur prescription ou protocole si soin médicamenteux
  • Aide soignante (AS) : soin sur délégation

Objectifs

  • Diminuer les risques de pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (PAVM)
  • Favoriser le confort du patient

Indications

  • Tout patient de réanimation
  • Soin à adapter au degré d’autonomie de chaque patient
  • Soin à réaliser plusieurs fois par jour
  • Si patient conscient et alimenté, le soin est à réaliser après le repas

Matériel

  • Habillage de l’opérateur : tablier et gants non stériles
  • Bâtonnets avec embouts en mousse ou en coton
  • Ou compresses non stériles et abaisse langue
  • Solution antiseptique type Paroex® ou autre (sur prescription médicale)
  • Sonde d’aspiration

Déroulement du soin

  • Se frictionner les mains avec une solution hydro alcoolique (SHA)
  • Réaliser une aspiration des sécrétions trachéales et buccales si nécessaire
  • Vérifier l’état de la muqueuse buccale, de la langue et des dents
  • Nettoyer toute les faces de la cavité buccale avec les bâtonnets imprégnés de solution : prendre un bâtonnet pour chaque  zone nettoyée
  • Possibilité d’instiller de la solution à la seringue, tout en aspirant dans la bouche: nécessité d’être 2 opérateurs (IDE +AS)

Recommandations

Pour un patient conscient, associer le soin de bouche au brossage des dents

Surveillance

  • Vérifier l’état de la muqueuse buccale, de la langue et des dents

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin

Rédaction : E. BERTHOLET(1) et S. DÉRES(2)

1. CHU de Lyon – HFME  Département d’Anesthésie et Réanimation Pédiatrique
2. CHU de Poitiers – Service de Réanimation Médicale

Date de validation : V1 – août 2011

Texte

Cette fiche technique rentre dans le cadre des procédures standardisées et uniformisées utilisées dans le service de réanimation polyvalente pour la réalisation des soins techniques précis effectués par les IDE(S) sur prescription médicale.

Définition

La dérivation ventriculaire externe (DVE) est constituée d’un cathéter multifenêtré implanté chirurgicalement dans un des ventricules latéraux, relié à une tubulure externe comportant un système de recueil gradué stérile.

En réglant la hauteur du dispositif de drainage, on peut contrôler le débit du liquide céphalo-rachidien (LCR) ; c’est le principe des vases communicants.

La DVE est indiquée en cas d’hydrocéphalie aiguë et / ou dans certains cas d’hypertension intracrânienne.

Elle permet ainsi de drainer le LCR en hyper pression dans les ventricules et de faire baisser la pression intracrânienne (PIC).

 

Personnes autorisées

  • Médecin, IADE
  • IDE (décret de compétence) : participation au geste, soin en collaboration, soin sur prescription

Objectifs

  • Sécuriser le geste et augmenter l’efficacité de tous
  • Description précise du matériel
  • Montage du système
  • Surveillance

Matériel

  • Cathéter ventriculaire transparent Codman®
  • Système de drainage externe du LCR Codman®

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                                                                Système de drainage du LCR (Codman®)

 

 

Déroulement du soin

La pose d’une DVE est un acte chirurgical réalisé par un neurochirurgien. Le patient subira donc une implantation du matériel décrit précédemment AVEC MESURES D’ASEPSIE MAXIMALES AU BLOC OPERATOIRE.

 

Le pansement

Le premier pansement, dans l’idéal, ne doit pas être « ouvert » et refait dans les 48 heures post opératoires. La réalisation de celui-ci fait appel à une technique toujours identique :

  • Asepsie du point d’introduction du cathéter en 4 temps (gamme Bétadine® ou autre)
  • Evaluation et transmission de l’aspect local (signes d’inflammation, écoulement,…)
  • Protection des cicatrices par compresses / pansements américains stériles secs
  • Protection de la peau située sous le raccord du cathéter ventriculaire avec une compresse pliée (risque d’escarre)
  • Bandage complet et occlusif de la tête par bandes crêpe, non compressif
  • Confection d’une « croix » avec des bandes d’Elastoplast® (d’une oreille à l’autre, du front à la base de la nuque)
  • Finaliser le « casque » par une bande d’Elastoplast® en pourtour
  • La réfection du pansement doit se faire toutes les 48h

LE RACCORD PROXIMAL DOIT ETRE SOUS LE PANSEMENT ET LE CATHETER NE DOIT PAS ETRE COUDE

 

Le shampoing

Un shampoing devra être réalisé à J6 puis tous les 6 jours, en début de réfection du pansement :

  • Disposer la tête du patient sur un champ stérile en fabriquant 2 rigoles
  • Protéger le point de ponction du cathéter en enroulant une compresse imbibée d’antiseptique
  • Verser de l’eau stérile sur l’ensemble du crâne
  • Laver à la Bétadine® scrub (par l’IDE munie de gants stériles)
  • Rincer avec de l’eau stérile
  • Sécher en tamponnant avec des pansements américains stériles
  • Penser à disposer une bassine de recueil pour l’eau du capiluve
  • Réfection du pansement

Le drainage du LCR

  • Le cathéter ventriculaire
  • La ligne du système sur laquelle se trouvent :
    • Un robinet proximal
    • Un clamp
    • Un site de prélèvement (NE JAMAIS L’UTILISER)
    • Deux clamps
    • Un robinet qui va se trouver fixe au niveau « zéro » de la base de mesure
    • Une dernière partie de tubulure qui va relier le robinet à la chambre d’écoulement
  • La chambre d’écoulement se trouve placée sur la base de mesure qui permet de réguler la pression intracrânienne. Elle permet également de comptabiliser exactement le volume de LCR extrait sur des périodes précises (toutes les 3h en général)
  • Le sac collecteur (terminal) permet de cumuler et recueillir tout le liquide extrait

20120726_photo_dve_3

 

Les manipulations et « entretien »

  • Réglage du « zéro » : robinet fixe sur « 0 » de la réglette de mesure alignée avec le trou de Monroe (milieu d’une droite entre le coin externe de l’œil et le tragus _ cf figure)
  • Respect du niveau prescrit en réglant la hauteur (cm H2O) de la chambre d’écoulement sur la réglette de mesure (échelle verte)
  • Le système doit toujours être clampé à chaque changement de position du patient (nursing, fauteuil, …)
  • Aucune manipulation du robinet PROXIMAL qui doit être protégé (boite rigide)
  • Seul le sac collecteur peut être changé lorsqu’il est plein et AVANT CHAQUE PRELEVEMENT DE LCR préalablement PRESCRIT : biochimie/bactériologie. Le prélèvement doit se faire au niveau du site de prélèvement DISTAL du sac collecteur, avec des précautions d’asepsie maximales (chapeau, masque, lunettes, gants stériles et compresses imbibées d’antiseptique)

 

Mesurer une PIC avec une DVE

  • Préparer une tête de pression unique reliée et purgée par une poche de sérum physiologique (500ml) SANS LA METTRE EN PRESSION. Couper le système de purge, scotcher la molette de perfusion et coller une inscription très visible « DVE » pour éviter tout risque de perfusion accidentelle
  • Supprimer tout raccord inutile et présentant un risque de déconnection
  • Relier le système de DVE du patient : robinet DISTAL sur la colonne de recueil du LCR avec la tête de pression préparée
  • Faire le zéro atmosphérique
  • Bien penser à relier UNIQUEMENT le cathéter du patient à la tête de pression (shunter la colonne de recueil)
  • Vérifier le NIVEAU : tête de pression en regard du trou de Monroe
  • Affichage de la PIC au scope du patient

Système DVE avec monitorage PIC (Codman®)

 

NB : un IDE n’est pas habilité à INJECTER quoi que ce soit au niveau d’un cathéter de DVE. Ceci doit être réalisé de manière EXCEPTIONNELLE par un médecin, avec les conditions d’asepsie MAXIMALES. Cette situation est le seul moment où le ROBINET PROXIMAL peut être manipulé.

 

Incidents – Accidents – Complications

  • Echec de la pose, mauvais trajet
  • Hématome intra cérébral
  • Occlusion (coudure, déplacement, caillot)
  • Infections
  • Ventriculites
    • Signes :
      • Culture LCR positive
      • Fièvre, hyper leucocytose
      • Anomalies cytologiques du LCR
    • Traitement
      • Ablation du cathéter
      • Pose de nouveau matériel à un autre endroit
      • Antibiothérapie intra veineuse à forte dose
      • Eventuellement antibiothérapie intra téchale
  • Aggravation de l’état neurologique

 

Surveillance

  • Volume et régularité du drainage de LCR
  • Une DVE doit être productive. Prévenir le médecin si elle ne donne pas ou si le volume de LCR diminue de 50% par rapport à la tranche horaire précédente
  • Aspect du LCR (eau de roche, séreux, séro-sanglant, sanglant, caillot)
  • Surveillance de la PIC (si prescrite)
  • Surveillance de la pression de perfusion cérébrale
  • Evolution de l’état clinique et neurologique du patient
  • Résultats journaliers des analyses de bactériologie et de biochimie du LCR

Informations générales, remarques

  • Noter le geste dans le dossier de soin

 


 

Rédaction : J.DELESALLE – S.LUSSO

Hôpital Foch – Service de Réanimation Polyvalente

Date de validation : V1 – mars 2012

Texte

Cette fiche technique rentre dans le cadre des procédures standardisées et uniformisées utilisées dans le service de réanimation polyvalente pour la réalisation des soins techniques précis effectués par les IDE(S) sur prescription médicale.

Définition

L’hypothermie thérapeutique joue un rôle essentiel dans la prise en charge post-arrêt cardiaque et consiste à amener le patient entre 32 et 34° le plus précocement possible pendant 24h.

 

Personnes autorisées

  • IDE (décret)
  • Médecins

Objectifs

  • L’objectif principal est de limiter les dommages cérébraux liés à l’arrêt cardio-respiratoire en plaçant le patient en hypothermie contrôlée. Cette thérapeutique a démontré un effet protecteur cérébral et améliore le pronostic neurologique des patients victimes d’un arrêt cardiaque « récupéré »
  • L’hypothermie doit débuter le plus tôt possible, l’objectif thermique étant entre 32 et 34° pendant 24h

Matériel

Cette fiche technique est détaillée avec un système de refroidissement externe, type Medi-Therm® III (Gaymar)

La machine doit être installée dès l’annonce d’une admission d’un patient victime d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR) par le médecin réanimateur.

  • La machine permet de réguler la température du patient grâce à l’eau thermo-contrôlée arrivant par un tuyau de raccordement à une couverture corporelle pour hyperthermie / hypothermie.

Le contrôle de la machine se fait en fonction de son mode de fonctionnement (3 modes) :

  • Mode couverture : on règle la température de l’eau voulue et la machine chauffe ou refroidit l’eau pour obtenir la température prescrite
  • Mode de commande patient : la machine régule automatiquement la température du patient à la température prescrite. Elle compare en continu la température réelle du patient avec la valeur prescrite et ajuste automatiquement la température de l’eau afin d’atteindre la température souhaitée
  • Mode écran : on peut contrôler la température du patient via la sonde du patient, sans appliquer de thérapie
  • La couverture corporelle :
    • Est à disposer SOUS le patient en première intention (la couverture doit être en place avant l’arrivée du patient dans l’idéal).
    • Si l’objectif de température n’est pas atteint dans les 2 premières heures, il est possible d’ajouter une couverture SUR le patient afin de potentialiser le traitement.

 

Déroulement du soin

  • Vérifier le niveau d’eau : remplir avec de l’eau distillée jusqu’à ce que la bande verte du niveau soit visible

20120723_photo_hypothermie_2

  • Fermer les clips de fixation
  • Attacher la couverture au Médi-Therm® avec le tuyau de raccordement
  • Ouvrir tous les clips
  • Mettre la machine sous tension
  • Choisir le mode de fonctionnement :
    • Commande couverture : la machine régule la température de l’eau au niveau prescrit. Un capteur thermique surveille la température de l’eau et chauffe ou refroidit pour obtenir la température voulue.
    • Commande patient c’est le mode qui est utilisé dans le traitement de l’hypothermie thérapeutique. En mode « commande patient », il régule automatiquement la température du patient à la température prescrite. La machine compare en continu la température réelle du patient avec la valeur prescrite et AJUSTE AUTOMATIQUEMENT la température de l’eau afin que la TEMPERATURE SOUHAITEE DU PATIENT SOIT ATTEINTE. Il est OBLIGATOIRE de relier la sonde thermique du patient au Médi-Therm®.

20120723_photo_hypothermie_3

Méditherm III® en fonctionnement « commande patient »

  • Ecran uniquement : aucune thérapie n’est administrée, c’est juste une surveillance.

 

Informations générales, remarques

  • L’hypothermie thérapeutique est une URGENCE dans la prise en charge post-arrêt cardiaque, afin de préserver au maximum les chances de récupération neurologique du patient
  • C’est 32 – 34° pendant 24h, le plus vite possible
  • L’utilisation des vessies de glace, tunnel glacé, linge mouillé, sont interdites sans prescription médicale
  • Le patient doit être :
    • Intubé – ventilé
    • Sédaté – curarisé
    • Avoir une sonde thermique centrale
  • Noter le soin dans le dossier de soin

 


 

Rédaction : J.DELESALLE – S.LUSSO

Hôpital Foch – Service de Réanimation Polyvalente

Date de validation : V1 – avril 2012

Texte

Cette fiche technique rentre dans le cadre des procédures standardisées et uniformisées utilisées dans le service de réanimation polyvalente pour la réalisation des soins techniques précis effectués par les IDE(S) sur prescription médicale.

Définition

  • La fistule artério-veineuse (FAV) consiste à créer une anastomose entre une artère et une veine superficielle. On obtient ainsi une augmentation significative du débit et de la pression, ce qui provoque une dilatation de la veine et un épaississement de la paroi.
  • Le but est d’avoir un accès vasculaire superficiel FIABLE et FONCTIONNEL, afin de pouvoir traiter les patients insuffisants rénaux en dialyse.
  • En général, la FAV est située sur l’avant-bras opposé au bras dominant. Il est possible de créer une fistule au bras ou à la cuisse.
  • L’idéal est une FAV par greffon homologue (« durée de vie » plus longue) ; elle peut également être protétique (Dacron®).

20120717_photo_fav_1

Schéma FAV

 

Personnes autorisées

  • IDE (décret)
  • Médecins

Objectifs

  • Connaître et maîtriser la technique de ponction des FAV
  • Connaître les recommandations d’hygiène
  • Description du matériel nécessaire
  • Surveillance

Déroulement du soin

La fistule artério-veineuse

  • Evaluation et repérage de la FAV : PULSE / THRILL
  • Interrogation du patient (qui connaît souvent mieux que personne sa fistule)
  • Application d’Emla® (1 heure avant le geste)

Le matériel

  • 2 aiguilles spécifiques à fistules 16G (17G pour les FAV de petit calibre ou récentes)
  • Masques (IDE / patient), charlotte, tablier, lunettes de protection
  • Gants non stériles pour antisepsie
  • Gants stériles pour ponction et branchement
  • Antiseptique pour désinfection en 4 temps, gamme Bétadine® ou Chlorexidine®
  • Set de branchement / débranchement
    • Branchement :
      • 1 champ enveloppant
      • 10 compresses
      • 1 garrot
      • 1 paire de gants en latex
      • 1 champ (50X75cm)
      • 1 masque
    • Débranchement :
      • 1 champ enveloppant
      • 10 compresses
      • 1 paire de gants en latex
      • 1 gant vinyle
      • 2 pansements
      • 1 masque
  • 2 seringues de 10ml à vis
  • 2 ampoules de sérum physiologique 0,9% pour rinçage
  • 2 pansements type Tégaderm® film (6X7cm)

Branchement

  • Consulter les transmissions IDE sur les ponctions précédentes de la FAV
  • Interroger le patient (habitudes)
  • Examiner la fistule : PULSE / THRILL. Lever le bras : la fistule doit s’aplatir
  • Appliquer la crème Emla® (1 heure avant la ponction)
  • Habillage de l’IDE (charlotte, masque, lunettes, tablier)
  • Essuyer l’Emla® avec des compresses sèches
  • Désinfection en 4 temps du site de ponction
  • Ouverture du set de branchement
  • Mettre les gants stériles
  • Installer le premier champ sous le bras
  • Installer le second champ de façon à n’isoler que la FAV
  • Compléter le matériel stérile : aiguilles à fistule, compresses supplémentaires, Tégaderm®, seringues remplies de sérum physiologique
  • Désinfection
  • Mise en place du garrot si nécessaire
  • Repérer à nouveau l’axe de la fistule en palpant
  • Maintenir la FAV en piquant (entre les doigts ou avec la main)
  • Ponctionner :
    • L’ARTERE : en direction de la MAIN
      • Bien suivre le trajet de la FAV
      • Piquer « franchement » l’aiguille « rouge » dirigée vers la main en maintenant la FAV, biseau vers le haut (photo 1)
      • Apparition d’un reflux de sang franc
      • Retourner le biseau, repère visuel (photo 2)
      • Vérifier la perméabilité : l’injection du sérum physiologique doit être indolore
      • Fixer l’aiguille avec le Tégaderm®
    • LA VEINE : en direction de l’EPAULE
      • Utiliser la même technique pour piquer l’aiguille « bleue »
      • L’aiguille est orientée vers le cœur

 

20120717_photo_fav_2

Repère visuel biseau vers le haut : NOIR

20120717_photo_fav_3

Repère visuel retourné : ROUGE

 

 

L’aiguille ROUGE « artérielle » va PRELEVER le sang à épurer au PLUS LOIN du cœur : on pique en distal VERS LA MAIN

L’aiguille BLEUE « veineuse » va REINJECTER le sang épuré au PLUS PRES du cœur : on pique en proximal VERS LE COEUR

20120717_photo_fav_4

Schéma : FAV / aiguilles en place

 

  • Pendant la séance de dialyse : surveiller l’absence de signes d’extravasation (douleurs, gonflements, rougeurs) , déplacement des aiguilles

Débranchement

  • Charlotte, masque, lunettes protection, tablier
  • Ablation des Tegaderm®
  • Ouverture du set de débranchement
  • Gants stériles
  • Installation du champ
  • Restitution complète du sang (1 IDE à la machine)
  • Débranchement des lignes
  • Ablation des aiguilles (une à la fois)
  • Compression, qui ne doit pas interrompre le flux sanguin (10 /20 mn)
  • L’utilisation des pinces n’est PAS recommandée

 

Incidents – Accidents – Complications

  • Altération cutanée
  • Recirculation (mauvaise qualité d’épuration)
  • Anévrysme par répétition des ponctions
  • Infection
  • Thrombose donc risque embolique
  • Hématomes

Eléments de surveillance

  • Une FAV doit PULSER et THRILLER (surveillance à chaque tour)
  • Signes d’infection (rougeurs, écoulements, douleurs)
  • Signaler que le patient est porteur d’une FAV (utiliser une affiche disposée au mur, au dessus de la tête du patient, pour l’information de TOUS les soignants)

 

Informations générales, remarque

  • Emplacement de ponction different à chaque dialyse
  • Eviter de piquer dans un hématome
  • Surveiller que la FAV pulse/trill (le bas débit peut entraîner la perte d’une fistule !)
  • En cas de doute/suspicion de thrombose = appel collègue / medecin
  • Ne jamais piquer une FAV « douteuse »
  • Ne jamais disposer de brassard à pression non invasive du côté de la FAV
  • Ne jamais perfuser ou ponctionner le membre fistulisé
  • Toujours demander une validation médicale lors d’une premiere utilisation de la FAV
  • Noter le soin dans le dossier de soin

 


 

Rédaction : J.DELESALLE – S.LUSSO

Hôpital Foch – Service de Réanimation Polyvalente

Date de validation : V1 – mars 2012

Texte

Cette fiche technique rentre dans le cadre des procédures standardisées et uniformisées utilisées dans le service de réanimation polyvalente pour la réalisation des soins techniques précis effectués par les IDE(S) sur prescription médicale.

Définition

  • La pression intra crânienne (P.I.C) se mesure en mmHg. Cette mesure est indispensable dans le cadre d’un traumatisme crânien grave (GCS < 8 sans ouverture des yeux) et chez le cérébrolesé intubé / ventilé (sauf certitude d’absence d’H.T.I.C.)
  • Voiesprincipales de pose  :
    • Intra parenchymateuse : transducteur fibre optique posé au bloc ou en chambre par un neurochirurgien.
    • Intra ventriculaire : cathéter multifenêtré dit de « D.V.E » posé au bloc et raccordé à un capteur de pression.
  • L’objectif de P.I.C recherché est < 20 mmHg.

Personnes autorisées

  • IDE (décret)
  • Médecins

Objectifs

  • Description précise du matériel
  • Mise en place du système de mesure de la P.I.C en fonction du type de cathéter
  • Prises de mesures

Matériel

  • Capteur de P.I.C : transducteur en fibre optique(Sophysa®)
  • Moniteur portable (Sophysa®)
  • Câble d’extension du capteur comportant 2 connecteurs (1 jaune, 1 vert) côté moniteur et 1 connecteur prévu pour le capteur de P.I.C
  • Câble de mesure de pression permettant de faire la connexion entre le moniteur et le scope
  • Matériel nécessaire pour la pose du transducteur si celle-ci est prévue en chambre

 

20120723_photo_pic_1

Capteur de PIC Sophysa®

 

20120723_photo_pic_2

Moniteur de PIC Pressio® (Sophysa®)

 

Déroulement du soin

  • Préparation du site d’implantation du capteur
    • Port de masque, charlotte, lunettes et tablier de protection pour le personnel participant et/ou se trouvant à proximité du champ opératoire (IDE/AS)
    • Tonte de la zone périphérique d’insertion du capteur (précisée par le médecin opérateur)
    • Réalisation d’un shampoing à la Bétadine® scrub (cf « le shampoing » ci-dessous)
    • Désinfection en 4 temps avec gamme Bétadine® ou autre
  • Préparation du matériel nécessaire à la pose
    • Habillage stérile de l’opérateur  (masque, charlotte, lunettes, casaque, gants)
    • Pose du champ opératoire
    • Kit d’accès crânien à usage unique (préparation du site, repérage, pose, fixation)
    • Capteur de PIC type Sophysa®, dont le « zéro » sera fait par l’opérateur avant la pose (capteur immergé dans une cupule de sérum physiologique)
    • Moniteur type Sophysa® à relier avec le capteur après la pose

Le pansement

  • Le premier pansement, dans l’idéal, ne doit pas être « ouvert » et refait dans les 48h après la pose. La technique sera toujours identique
    • Asepsie du point d’introduction du capteur en 4 temps (gamme Bétadine® ou autre)
    • Evaluation et transmission de l’aspect local (signes d’inflammation, écoulement,…)
    • Protection des cicatrices par compresses / pansements américains stériles secs
    • Protection du point d’insertion du capteur de PIC avec une compresse en pourtour
    • Bandage complet et occlusif de la tête par bandes crêpe non compressif
    • Confection d’une « croix » avec des bandes d’Elastoplast® (d’une oreille à l’autre, du front à la base de la nuque)
    • Finaliser le « casque » par une bande d’Elastoplast® en pourtour
  • La réfection du pansement doit se faire toutes les 48h

Le shampoing

  • Un shampoing devra être réalisé à J6 puis tous les 6 jours, en début de réfection du pansement
    • Disposer la tête du patient sur un champ stérile en fabriquant 2 « rigoles »
    • Protéger le point de ponction du capteur en enroulant une compresse imbibée d’antiseptique
    • Verser de l’eau stérile sur l’ensemble du crâne
    • Laver à la Bétadine® scrub (par l’IDE munie de gants stériles)
    • Rincer avec de l’eau stérile
    • Sécher en tamponnant avec des pansements américains stériles
    • Penser à disposer une bassine de recueil pour l’eau du capiluve
    • Réfection du pansement

 

  • Attention à  ne jamais couder le capteur de PIC constitué de fibres optiques extrêmement fragiles
  • Sécuriser le capteur en le fixant sur le crâne

20120723_photo_pic_3

 

Connexion du système de mesure avec transducteur optique :

  • Matériel

20120723_photo_pic_5

 

  • Installation
    • Brancher le câble d’alimentation secteur à la prise secteur
    • Brancher le câble d’extension du cathéter aux prises jaune et verte
    • L’autre extrémité est destinée à être connectée au capteur de PIC
    • Brancher le connecteur bleu à la prise bleue du moniteur
    • L’autre extrémité rouge est reliée au scope
    • Mettre le moniteur en marche (touche marche/veille)
    • Le moniteur réalise son auto test (4 sec)
    • Etalonnage : il est à faire dans les cas suivants : interruption du courant secteur, déconnection, changement de cathéter
      • Appuyer 1 fois sur la touche ▼
        • Le moniteur affiche « envoi signal 0 mmHg au moniteur patient – Faire zéro patient », c’est-à-dire faire le zéro sur le scope
        • S’assurer que le scope affiche «0 mmHg »
      • Appuyer 1 nouvelle fois sur la touche ▼
        • Le moniteur affiche « envoi signal 30 mmHg au moniteur patient »
        • S’assurer que le scope affiche «30 mmHG »
      • Appuyer 1 nouvelle fois sur la touche  ▼
        • Le moniteur affiche « envoi signal 60 mmHg au moniteur patient »
        • S’assurer que le scope affiche «60 mmHg »
      • Appuyer 1 dernière fois sur la touche  ▼
        • Le moniteur Pressio® quitte la séquence d’étalonnage et reprend le monitoring.
        • Le moniteur affiche alors la PIC

Incidents – Accidents – Complications

  • Risque infectieux
  • Destruction de la fibre lors des manipulations (transport, pansement, mobilisations,…)
  • Résultats erronés par erreur d’étalonnage du moniteur portatif

Eléments de surveillance

  • Surveillance de la PIC en continue ou à fréquences régulières prescrites si cathéter de dérivation ventriculaire externe
  • Surveillance de la pression de perfusion cérébrale (PPC)
  • Surveillance de la température corporelle (avec capteur interne pour plus de fiabilité)
  • Evaluation de l’état neurologique du patient

Informations générales, remarques

  • Avant l’implantation du cathéter, a été réalisé l’étalonnage par rapport à la pression atmosphérique. Toutes les données de cette mise à zéro sont gardées en mémoire. C’est pourquoi, une fois le cathéter implanté, il peut être déconnecté puis reconnecté au même ou à un autre moniteur Pressio®, sans nécessité d’un étalonnage à la pression atmosphérique
  • Le capteur est préalablement posé et étalonné par l’opérateur
  • Le capteur est relié au moniteur Pressio® par le câble d’extension (jaune/vert)
  • Brancher le câble destiné à relier le moniteur au scope
  • Etalonner le moniteur : le zéro est à faire avec la pression de l’air atmosphérique
  • Mettre le moniteur en marche, il fait un auto test
  • Etalonner le moniteur (la mesure doit être identique sur le moniteur et sur le scope)
  • Affichage de la PIC sur le moniteur portatif et le scope (mesure identique)

 

  • NB : l’étalonnage du scope est à faire après :
    • Interruption du courant
    • Déconnection
    • Changement de capteur

 

  • Les données de la mise à zéro restent en mémoire au niveau du capteur. On peut donc déconnecter et reconnecter au même moniteur, ou, le cas échéant, avec un autre, sans nécessité d’étalonner à nouveau.
  • Noter les informations dans le dossier de soins

 


 

Rédaction : J.DELESALLE – L.GUINAUDEAU – S.LUSSO

Hôpital Foch – Service de Réanimation Polyvalente

Date de validation : V1 – mars 2012

Texte

Cette fiche technique rentre dans le cadre des procédures standardisées et uniformisées utilisées dans le service de réanimation polyvalente pour la réalisation des soins techniques précis effectués par les IDE(S) sur prescription médicale.

Définition

  • La mesure de la Pression Intra Abdominale (PIA) par voie vésicale est la technique de référence. C’est une mesure simple, fiable et peu risquée. Cette mesure se fait en millimètre de mercure (mmHg).
  • Une pression intra-abdominale dite « normale » est définie par une pression entre 0 et 5 mmHg.
  • L’hyper pression intra-abdominale, elle, est définie par une pression supérieure ou égale à 12 mmHg et pourrait être un facteur de risque supplémentaire de morbi-mortalité.
  • Une PIA supérieure ou égale à 20 mmHg associée à une défaillance d’organes reflète un syndrome compartimental abdominal.

Personnes autorisées

  • IDE (décret)
  • Médecins

Objectifs

  • Connaître le matériel nécessaire pour la mesure de la P.I.V
  • Connaître et utiliser la technique de prise de mesure
  • Connaître les normes

Matériel

  • Pour une mesure de Pression Intra Vésicale
    • Le patient doit être équipé d’une sonde vésicale de Foley
    • Un cathéter périphérique de 18 G (vert)
    • Une tête de pression
    • Une poche de 500ml de sérum physiologique à 0,9%
    • Un robinet trois voies
    • Une seringue à vis de 50 ml
    • Un câble de mesure de pression à relier au scope
    • Une manchette de pression

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Matériel et montage : mesure PIV

 

Déroulement du soin

MONTAGE DU SYSTEME

  • Habillage de l’IDE : chapeau, masque, tablier, gants non stériles
  • Manipulations strictes avec compresses stériles imprégnées d’antiseptique type Bétadine® alcoolique
  • Préparation du système de pression :
    • Relier la ligne de pression à une poche de 500 ml de sérum physiologique 0,9%
    • Mettre la poche en pression à 300 mmHg dans la manchette
    • Installer un robinet à trois voies au bout de la ligne
    • Installer la seringue de 50 ml sur le robinet (laisser la voie « fermée »)
    • Relier la tête de pression au scope avec le câble
  • Introduire le cathéter de 18G au niveau de la membrane de prélèvement de la sonde, dirigé vers la vessie, retirer l’aiguille et laisser le cathlon en place
  • Relier le cathlon à la ligne de pression montée et préparée initialement
  • Mettre en place le câble reliant la tête de pression avec le scope

REALISATION DE LA MESURE :

  • Faire le zéro de la tête de pression A HAUTEUR DE LA SYMPHYSE PUBIENNE EN DECUBITUS DORSAL STRICT
  • Clamper la ligne en amont du site de prélèvement
  • Injecter 100 ml du sérum physiologique dans la vessie
  • Fermer la voie de la seringue au niveau du robinet
  • La courbe et mesure de P.I.V s’affichent sur le scope
  • La mesure à prendre en compte :
    • Patient en ventilation spontanée → P.I.V MOYENNE
    • Patient en ventilation mécanique → P.I.V EN FIN D’EXPIRATION

 

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Incidents – Accidents – Complications

  • Risque infectieux lors de manipulations ne respectant pas les règles rigoureuses d’asepsie
  • Valeur erronées de la PIV par non-respect de la technique requise

Informations générales, remarques

  • Zéro à hauteur de la symphyse pubienne
  • Patient en décubitus dorsal strict
  • Valeurs à retenir :
    • PIA entre 0 et 6mmHg : valeur normale
    • PIA > 12 mmHg : hyperpression intra abdominale
    • PIA > 20 mmHg + défaillance d’organe : syndrome compartimental abdominal
  • Noter le soin dans le dossier de soins

Rédaction : J.DELESALLE – S.LUSSO

Hôpital Foch – Service de Réanimation Polyvalente

Date de validation : V1 – mars 2012