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Infection à CMV hors VIH

21/07/2025 MIR
Abstract

Les infections à CMV sont fréquentes avec une séroprévalence estimée à 42% en France. Après la primo-infection, le virus persiste à l’état latent et peut se réactiver à l’occasion notamment d’une immunosuppression cellulaire T. Le diagnostic repose sur la sérologie pour la primo-infection et la PCR CMV pour la réactivation. Les atteintes d’organe varient en fonction du terrain, avec de fréquentes atteintes hématologiques et digestives. Trois situations doivent être connues du réanimateur : celle d’une primo-infection chez un immunocompétent, exceptionnellement grave (notamment syndrome de Guillain Barré, syndrome d’activation macrophagique, hépatite aigue), celle d’une primo-infection ou d’une réactivation d’un virus latent chez un patient immunodéprimé, la population la plus à risque étant les patients greffés de moelle et d’organe solide avec des stratégies préventives dédiées compte-tenu des effets directs du virus mais aussi d’effets indirects immunologiques, et celle de la réplication du CMV latent chez un patient en réanimation. Le traitement repose sur les antiviraux inhibiteurs de l’ADN polymérase virale (ganciclovir, valganciclovir, foscavir). D’autres antiviraux (maribavir, letermovir) sont en cours de positionnement dans l’arsenal thérapeutique.

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