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Pneumocystose en réanimation chez le patient VIH et non-VIH

Abstract

La pneumocystose est une des infections pulmonaires fréquentes du patient immunodéprimé. En raison d’un nombre croissant de patients ayant une immunodépression d’origine médicamenteuse ou en raison d’une maladie sous-jacente telle une transplantation ou une hémopathie, la pneumocystose est maintenant plus fréquemment diagnostiquée chez des patients non VIH. Le diagnostic doit donc être largement évoqué particulièrement en l’absence de prophylaxie chez des patients ayant un déficit en lymphocytes T. La difficulté diagnostique tient à l’impossibilité de cultiver ce champignon. Outre l’imagerie qui est souvent très évocatrice, le diagnostic est actuellement réalisé par des techniques indirectes (Beta-D glucane sérique, qPCR dans le lavage broncho alvéolaire ou dans le crachat induit). L’interprétation des résultats de ces examens repose sur la probabilité diagnostique qui doit être évaluée à priori.
Le traitement anti-fungique comporte, en l’absence de contre-indication, du triméthoprime associé au sulfamethoxazole pendant 21 jours. Ce traitement doit être suivi d’une prophylaxie.
En raison de l’immunodépression les risques de co-infections sont importants et doivent être évalué à l’admission.
La mortalité des patients VIH atteints de pneumocystose a drastiquement diminué dans les années précédentes mais reste élevée chez les patients immunodéprimés non VIH. Cette mise au point doit aider le clinicien dans sa démarche diagnostique.

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